Conclusion

1 février 2010

Au fil des années, l’image du fumeur a changé considérablement. Les premiers fumeurs sont émerveillés par les vertus de la plante qu’ils ont découverte et sont souvent associés à des individus « sains ». Par la suite, les différentes façons d’user le tabac renvoient à des images différentes du fumeur. Cependant, son image est toujours favorable aux yeux de la société. L’arrivée de la cigarette augmente considérablement la consommation de tabac depuis 1840. Dans les années 1900, le tabac permet une certaine « affirmation de soi » : les hommes se sentent virils grâce au tabac et les femmes s’affranchissent. Les fumeurs renvoient alors une forte image d’eux. La publicité illustre bien l’influence qu’a le fumeur puisqu’il est au centre de nombreuses publicités.

La tendance change, dans les années 1970-1980, les thèses contre le tabac se multiplient et les dangers de ce derniers sont de plus en plus apparents.
La législation a coupé court aux débats entre fumeurs et non-fumeurs. Les campagnes contre le tabagisme actif et passif se multiplient, tout comme les associations et les sites internet, ce qui pousse les fumeurs à s’arrêter ou à se contrôler. Le nombre de fumeurs a diminué. Cependant, il reste toujours une tranche d’irréductibles. La consommation chez les jeunes a, elle aussi, diminuée. Néanmoins, tout comme Jean-Philippe Raynaud, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Toulouse, on peut s’interroger sur le risque de résistance face à une stigmatisation systématique « pour (certains) jeunes, les plus fragiles, les messages d’interdits peuvent inciter à la transgression ».
Cependant, on ne peut que constater une modification générale des mentalités qui prend toute sa place dans notre quotidien. Dorénavant, le fumeur accepte de respecter le non-fumeur. Ce qui représente une nette avancée pour la santé de chacun.